Lors de l’assemblée générale en décembre dernier, le président de l’association RH dont je fais partie m’a proposé de devenir membre associée.
J’ai eu le réflexe de refuser sans même demander ce que cela allait impliquer !
Je donnais déjà du temps à cette asso et ne souhaitais pas m’impliquer davantage.
Lorsque j’apprends à mon Homme la proposition qui m’a été faite, tout de suite il me félicite ! Je lui réponds que j’ai refusé. Il est resté perplexe !
C’est là que je réalise la différence entre la logique féminine et la logique masculine :
– Pour moi, accepter ce statut, signifiait davantage d’engagements, plus de participation et une impossibilité de se désengager par la suite. Or je souhaite plutôt accorder plus de temps à mon couple, à mes projets personnels et professionnels plutôt que m’impliquer davantage dans cette association. Et surtout, je ne voyais pas ce que je pouvais leur apporter de plus que ce que je ne faisais déjà.
Vous remarquerez ici, qu’à aucun moment je me demande ce que ce statut pourrait m’apporter personnellement. Non, tout ce qui me vient en tête concerne seulement mon implication vis à vis d’eux !
– Pour mon Homme, et certainement aussi pour le président de l’association, cela signifiait un statut, un titre pour des actions que je faisais déjà. Une reconnaissance en somme !
Aujourd’hui, je pense que c’est dans ce quiproquo de logiques que le président de l’association m’a seulement et très simplement proposé d’être membre associée sans en détailler les conditions et les bénéfices. Et que, sur ce même quiproquo j’ai tout de suite refusé.
C’est bien là la preuve que les femmes comme les hommes (ou les hommes comme les femmes), nous devons apprendre le fonctionnement de nos logiques respectives afin de bien s’entendre. Et c’est une sourde qui le dit !
Vidéo du teasing de cet article sur les réseaux sociaux :
https://vimeo.com/279268272
(Oui je sais, la vidéo n’apporte rien ici mais j’y ai passé du temps et je l’aime bien alors voilà !!!)